dimanche 10 février 2013

8 février 2013 : le départ.

C'est le grand jour, direction l'aéroport d'Orly, en RER (en partant de chez mes parents, c'est beaucoup plus rapide qu'en voiture). Heureusement, j'ai 2 très gentils porteurs : papa et mon Koala. On arrive à l'heure à l'aéroport.



Il est temps d'aller s'enregistrer. Là, il va falloir pousser le chariot toute seule (heureusement qu'il y a des chariots...). Ayant lu, relu et entendu que la vie était chère en Guyane, j'emmène un maximum de choses : médicaments, produits d'hygiène, de quoi cuisiner,etc. Je rogne un peu sur les fringues (quoi que, pas tant que ça finalement). Pas grave, je ne vais pas à un défilé de mode. Au pire, Yves vient au mois de mars. En rajoutant le matos entomo, on arrive à une valise de 20 kg et un sac de 18 kg, plus le sac photo et l'ordi, me voici chargée comme un mulet !






Puis je passe un dernier coup de fil à maman, on prend un ti café, et vient l'heure d'aller passer la douane. Un gros poutou à papa et Yves m'accompagne un peu plus loin. Ca fait bizarre, les rôles sont inversés. Une petite larme, un gros câlin, plein de <3 <3 <3...


... puis douane, embarquement (avec un peu de retard), on s'assied, les consignes de sécurité sont données, on décolle.








Dans l'avion, le repas était vraiment pas mal. Pour ma part, j'ai pris un planteur à l'apéro et une bière pendant le repas. Le plat était bon, le pain et la tartelettes très bons. En prime, j'ai un bandeau et de superbes sur-chaussettes jaune poussin. On va se servir en boissons (softs) quand on veut, la sélection de films est assez chouette. Seul bémol : les sièges sont vraiment minuscules, pas moyen de dormir assise là-dedans (et je n'étais pas la seule dans ce cas).

Au bout d'un peu moins de 9 heures, la Guyane apparaît. De la forêt, de la forêt et encore de la forêt ; ici et là une rivière ou une piste, quelques maisons. Ma voisine trouve que la vision qu'on a de l'avion fait penser à un brocoli. Ce n'est pas faux. Puis c'est l'arrivée à l'aéroport de Cayenne, avec 45 minutes de retard. Encore 30 minutes pour récupérer les bagages, puis je retrouve mes chauffeurs : Nicolas, mon maître de stage, et une de ses anciennes coloc' venue récupérer une amie qui avait pris le même vol que moi. Discussions habituelles pendant le trajet (d'où on vient, formation, le boulot,...), arrivée à la résidence universitaire.

Là, je fais la connaissance de mes 2 colocataires pour les mois à venir (il y en a un troisième, que j'ai croisé vite-fait). Elles sont très chouettes. On a discuté pendant un temps, puis il a bien fallu ranger les affaires. Alors j'ai investi ma chambre. Sympa, environ 10 m², meublée avec le strict nécessaire (mais quand même pas mal de rangements), l'appartement est bien ventilé et propre. Il y a bien quelques petits défauts (problème de robinetterie et manque de chaises), mais c'est le lot des résidences universitaires. Dans l'ensemble, y a pas trop à se plaindre.

Puis, la fatigue venant, il fut temps de se coucher. Après une bonne douche, je me suis laissée bercée par les chants des grenouilles.

2 commentaires:

  1. Un menu apéro/entre/plat/dessert et vin sur l'avion?! Wouaw, je n'ai jamais eu ça que le jour où on m'avait mis en classe business. Est-ce que Air Caraïbes fait des vols intérieurs en Europe, ou vers les USA?
    Bonne chance au pays des broccolis!

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  2. Merci ^^
    Pour Air Caraïbes, je ne crois pas qu'ils aillent jusqu'aux USA. Cette compagnie dessert principalement les DOM-TOM et quelques pays proches. Pour les repas de ce type, ils précisent bien qu'ils ne sont servis que sur les vols trans-atlantiques. Mais bon, pour plus de précisions, faut voir sur leur site.
    Biz !

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