lundi 29 avril 2013

Balade sur le lac de barrage de Petit-Saut.

Mercredi 27 février, Emilie et Matthieu nous proposent, à Natacha et moi, de les accompagner sur le lac du barrage de Petit-Saut. Pour plus d'information sur le barrage, voici le lien suivant : http://guyane.edf.com/edf-en-guyane/nos-energies/sites-de-production-et-reseau/le-barrage-de-petit-saut-54247.html.

Chouette ! Une occasiond'aller découvrir ce lieu qui déchaîna tant les passions, et en pirogue qui plus est.

Nous voilà partis au coeur de la forêt inondée. Un endroit particulier. Tout d'abord, on pense aux conséquences de la mise en eau : mort des arbres, mais également de la faune et la flore qui habitaient ces lieux. Malgré tout, le lac dégage une certaine beauté : les arbres morts se dressant au premier plan, avec a forêt primaire sur les rives, oui, c'est beau ! 


Puis, une lueur d'espoir au milieu de ce monde anthropisé : la nature reprend petit à petit ses droits. On peut observer ici et là une teritière dans un arbre, un nid d'oiseau, etc. Les arbres morts sont devenus des refuges, des habitats, de nouvelles niches écologiques. 

Après avoir récupéré les entonnoirs d'Emilie (et oui, on n'est pas venu ici que pour glander...), nous faisons un détour par l'ancien bagne de Sinnamary. Se dressent ici les ruines de deux bâtiments colonisés parr la végétation. L'occasion de faire quelques jolis clichés.




Nous avons eu de la chance : il a fait beau et chaud. Une petite pluie au retour, mais rien de bien méchant.

Ce fut une journée bien sympathique. A notre arrivée au labo, il est presque 17h, l'heure de rentrer à la maison. Demain est un autre jour.















jeudi 21 mars 2013

Colocs un peu particuliers...

Papillons de nuit, moustiques et autres fourmis sucres font le bonheur de petits êtres tous mignons, grimpant aux murs tel Spiderman. Ce soir là, ils étaient au nombre de 4 à squatter la cuisine. Je vous présente :




les geckos ! Aussi appelés margouillats en créoles. Je n'ai pas résisté et fait une petite séance photo. Résultats : ces clichés et une bestiole qui me tombe sur le pied. Dans tous les cas, ils sont les bienvenus. Il y en a même un qui squatte la salle de bain. Il faut juste espérer qu'une de ces bestioles n'ait pas l'idée d'aller se fourrer dans un endroit inadéquat... genre le grille pain, comme chez Delphine et Damien... Bonjour et bon appétit bien sûr !

Ciel ! Un rapace dans le jardin !

Voici les gros zozios que l'on peut admirer du balcon le matin :


 

des urubus à tête rouge, très fréquents près des côtes en Guyane 

et...



un aigle des savanes. En fait, je n'en ai vu qu'un, un matin, en train de chasser sur le terrain de foot. Un oiseau magnifique !

LOL Birds

Il n'y a pas que les chats dans la vie...

(photos totalement sorties de leur contexte ;-) )





lundi 18 mars 2013

Le marché de Kourou

Deux fois par semaine,ainsi que le samedi matin, a lieu le marché aux fruits et légumes de Kourou. Je m'imaginais un truc tout petit. Il se trouve qu'il est de belle taille, avec pas mal d'étals présentant moultes fruits, légumes, épices et autres rhums arrangés.

Le samedi, le marché a lieu au sein du vieux bourg, avenue du Général de Gaulle, dans une sorte de halle couverte. A l'étage, il est possible de se restaurer à prix modiques de sandwichs (environ 3 euros), de plats indonésiens (à partir de 5 euros), ou encore des fameux accras de poisson (1 euro les 3 ou 4 accras, suivant le stand). Tout simplement délicieux !

Mais le plus intéressant, au marché, ce sont les fruits exotiques : bananes, maracudjas, mangues, papayes, ramboutans, agrumes, corossols et encore plein d'autres. Quelles découvertes ! Il ne faut pas hésiter à poser des questions aux marchands, le jeu en vaut la chandelle !

Voici un exemple de ce qu'on peut ramener comme assortiment :


Malheureusement, je n'ai trouvé du corossol qu'une seule fois. Ce fruit est délicieux ! La dame qui en vendait m'a conseillé un autre fruit dont j'ai oublié le nom. L'aspect est assez bizarre... Je le testerai dans les prochains jours et vous en donnerai des nouvelles.

Après le marché aux fruits et légumes, direction le marché aux poissons. Ici, pas la peine de se priver (contrairement à la viande) : en moyenne 5 euros le kilo ! Là aussi, je fais des découvertes : machoiran blanc (sorte de gros poisson chat), loubiana,... Par contre, une chose m'attriste : on trouve sur les étals guyanais du mérou, poisson protégé dans les pays environnants, mais pas en Guyane (http://wwz.ifremer.fr/guyane/Nos-activites/Etude-merou) ! Sa raréfaction en fait un poisson un peu plus cher que les autres... dont les métros (qui ont un porte-monnaie plus fourni) se gavent joyeusement (et oui, le prix reste quand même moins élevé que sur le continent européen, et c'est tellement bon de participer à l'anihilation d'une espèce protégée !). Bref, une des nombreuses joyeusetés que l'on découvre petit à petit au travers d'expériences et d'anecdotes. La Guyane, à la fois un paradis (la nature est partout) et un enfer (politico-juridico-administratif, ainsi que mentalement parlant) pour tous ceux qui souhaitent protéger notre belle planète. Un bout de France totalement négligé, qui n'est en fait qu'un réservoir de "richesses" exploitable par les gens de la métropole (le fric, encore le fric, toujours le fric et l'envie de choses qui brillent)... Triste réalité.

Entre les deux marchés, une boutique a attiré mon attention : Racines, un magasin qui vend vêtements, bijoux, sacs et tissus africain. Des articles tout simplement superbes ! Les prix peuvent paraître élevés (quoi que... on va dire "comparativement à ce que je dépense d'habitude, sachant que je m'habille tout le temps style tout-terrain"), mais quand on regarde la qualité, quand on touche les tissus, on peut dire que ça les vaut largement. Je crois que je vais craquer... Vous verrez le résultat à mon retour...

Première semaine de stage

Mardi matin, lorsque j’arrive à Hydreco, Nicolas est déjà là. Il me parle du projet sur lequel je vais travailler, me montre des photos du terrain et on discute à propos du sujet. Je vais travailler sur la caractérisation des communautés d’invertébrés benthiques (insectes et autres petites bêtes vivant dans les eaux douces) dans les criques anciennement et actuellement orpaillées. Autrement dit, peut-on observer une adaptation de la faune aux perturbations engendrées par l’orpaillage (légal et illégal, les perturbations étant différentes) ?







Ce matin là, il me propose également de venir avec lui au bord d’une crique, pas loin du labo. Il doit récolter des insectes pour un autre chercheur. Chouette ! Enfin une occasion d’aller en forêt ! Arrivés sur place, le verdict tombe : ça me plait ! L’ambiance, l’odeur,… Ca manque juste un peu de lumière pour les photos, mais je m’y ferai à la longue (d’avance : désolée pour ces premières photos pourries).









Nous ne sommes pas restés très longtemps, mais j’ai pu quand même voir quelques grenouilles







et quelques insectes, dont une jolie fourmi qui m’est tout simplement tombée dessus.






D’ailleurs, si je veux pouvoir survivre en forêt, il va falloir que je chasse ce mauvais réflexe de repousser ce qui me tombe dessus avec la main… J’ai même pu voir mon premier colibri ! Mais là, pas de portrait… A peine le temps de dire « colibri » qu’il avait déjà disparu.

Malgré une maigre récolte (avec tout de même quelques bêtes intéressantes), nous rentrons rapidement au labo. Puis, rebelote : lecture, repas, lecture, jusqu’à 17h.

Les jours suivant, je décide de commencer le tri. Nicolas me montre où se trouvent les pots contenant les prélèvements, me donne les listings avec les infos collectées sur le terrain. Et c’est parti ! Enfin… parti mollement. J’avais oublié de vous dire qu’apparemment la loi Evin aurait omis de faire la route jusqu'à Petit Saut... Résultat : des maux de tête et un mal de chien à se concentrer. Mais bon, il va falloir que je m’y fasse. Reste que, pendant ces premiers jours, je me sens  vraiment nulle. Ca fait longtemps que je n’avais pas trié aussi lentement ! Espérons que ça se passe mieux durant les prochaines semaines…

dimanche 3 mars 2013

Dimanche 10 février : journée calme.


Rebelote : au matin, je me réveille super tôt. J’essaye de me lever un peu plus tard. Finalement, il est 8h30, plus moyen de dormir, alors je me lève. Première activité de la matinée : aller voir ce que je peux observer du balcon. Le duo café – appareil photo au réveil, le week-end, risque de devenir un incontournable…

Le spectacle des oiseaux au petit matin est vraiment chouette !!! Voici un aperçu des petites bêtes à plumes qu’on peut voir n’importe où en ville :

Bon, je me tâte. Que vais-je faire aujourd’hui ? J’avoue être un peu fatiguée. Ce sera journée cool, je reste à l’intérieur.

Je continue d’observer ce qui se passe sur le terrain de foot en face du balcon (qui accueille bien plus d’oiseaux que de footeux), ainsi que dans le manguier juste à côté. Voir tous ces fruits pendre sur l’arbre, ça donne envie.


Dans l’après-midi, petite surprise : une libellule est venue se prendre au piège dans l’appartement. Une autre occasion de prendre quelques clichés.




























Puis c’est préparation des repas du soir et du lendemain, manger, papotage avec Manon et dodo. Demain, premier jour de stage, découverte d’un nouvel environnement de travail, je me demande comment ça va être.

Bonne nuit.





lundi 18 février 2013

Samedi 9 février : premier jour à Kourou.


Samedi matin, 6h30 : je n’ai pas beaucoup dormi, mais je suis tirée de mon lit par cette douce cacophonie formée par de nombreux chants d’oiseaux. Douce musique irrésistible. Qu'est-ce qui se cache derrière ces sons ? Je me lève, prépare mon café et vais sur la terrasse de l’appartement. Et là, le bonheur : des rouges, des jaunes, des bleus – et des moins colorés aussi. Que c’est agréable d’observer le spectacle offert par la faune locale, en buvant son café, au petit matin !






Je tourne la tête et – surprise ! – une petite mante religieuse trône sur le mur. Je ne résiste pas et vais dans ma chambre chercher mon appareil photo. Et c’est parti pour une première séance de shooting ! 





Bon, ces premières photos ne sont pas terribles. Fatigue, pas habituée à la luminosité, on verra plus tard. Je me lave, m’habille et – hop ! – c’est parti, direction le marché créole, avec mon petit sac à dos pliant et mon appareil photo. Il est 8h30 et le soleil tape assez dur.

J’en profite pour vous montrer à quoi ressemblent les bâtiments de la résidence universitaire :


Et vamos au marché créole, rue du Général de Gaulle, à environ 15-20 minutes de la résidence !

Quel itinéraire vais-je prendre ? Vue l’heure, j’ai le temps et je décide de prendre le chemin le plus « naturaliste », en faisant le tour du lac du Bois Chaudat. C’est un des trois lacs artificiels créés pour rendre les terrains sur lesquels la ville de Kourou a été érigée viables. En effet, Kourou se trouve en plein cœur d’une zone marécageuse, qu’il a fallu remblayer avec du sable. Ces lacs servent également de lieu d’évacuation des eaux usées. Et, lorsqu’il fait chaud et que le vent se lève, on comprend tout de suite pourquoi certains les appellent lacs « Pipicaca »…




   



Là aussi, plein d’oiseaux, ainsi que des fleurs. Je ne veux pas arriver au marché trop tard, mais je me fais quand même plaisir en prenant quelques photos de fleurs. Pour les oiseaux et les insectes, ce sera une autre fois : je suis partie léger, avec mon petit objectif (il ne faut pas oublier que j’aurai des courses à ramener !).


Arrivée au marché créole, je suis contente : il est plus grand que ce que je pensais trouver. Et côté fruits et légumes, c’est le bonheur ! Mangues, papayes, maracujas, pitayas, pastèque, ramboutans, bananes (cavendish – les classiques qu’on retrouve sur nos étals en Europe, plantain, fifi, cochon, bananes rouges, des bananes, des bananes et encore des banaaaaaaaaaaanes, pour la petite primate que je suis),… il y a presque trop de choix !!! Bon, il ne faut pas que je m’emballe, le réfrigérateur n’est pas très grand et on le partage à 4. Je prends donc un peu de pastèque, 2 mangues (les petites vertes, super parfumées), une papaye verte (qui était en fait presque mûre), des tomates, des oignons, de l’ail, des épices et des banaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaanes (les petites bananes fifis ou cochon, je ne sais pas exactement, mais c’est un délice) !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sur le chemin du retour, je m’arrête au supermarché chinois. Je décide de faire quelques courses de base… qui se sont vite transformées en grosses courses. Difficile de rentrer à pieds avec tous mes sacs et sous le cagnard. Je décide de faire du stop. Un gentil monsieur s’arrête et me conduit jusqu’à la résidence. Sur le chemin, il me raconte un peu l’histoire du lac du Bois Chaudat et de la ville. Je lui propose de me déposer à l’entrée du quartier, mais il insiste pour me déposer juste en face de mon immeuble. Vraiment très gentil ! Et me voilà rentrée, je peux prendre un petit-déjeuner bien mérité.

Café, tartines (le pain de mie de chez le chinois est dégueu, soit dit en passant…) et jus de fruit. Puis un peu de rangement dans la chambre, profiter de la vue sur le balcon, premier repas : une bonne salade composée de riz, tomates et papaye verte râpée, que du bonheur !

Dans l’après-midi, je ressors, direction avenue des deux lacs pour acheter une puce guyanaise pour mon téléphone portable. Ce fut rapidement fait. J’en profite pour faire un détour par un magasin de souvenirs, juste pour le plaisir des yeux. Du tee-shirt au bel article en bois tropicaux tournés, il y en a pour tous les goûts. Et les bois sont vraiment beaux. Ce n’est pas donné, mais je pense repartir avec quelques objets. Au moins, je connais maintenant ce qui existe, je peux réfléchir pendant ces 4 prochains mois aux cadeaux à rapporter (@ moins que ce soit rhum pour tous le monde, qu’on me prévienne dans ce cas là…). Je retourne tranquillement à la maison, avec les derniers rayons de soleil. En effet, il est 17h30 passé et, vers 18h – 18h30, la nuit tombe.

Le soir, c’est conversation avec mon Koala, repas avec les filles (je viens d’arriver, c’est moi qui offre : bœuf aux oignons avec des nouilles chinoises), on discute, le temps passe vite, il est 23h, dodo au son des chants des grenouilles.  




dimanche 10 février 2013

8 février 2013 : le départ.

C'est le grand jour, direction l'aéroport d'Orly, en RER (en partant de chez mes parents, c'est beaucoup plus rapide qu'en voiture). Heureusement, j'ai 2 très gentils porteurs : papa et mon Koala. On arrive à l'heure à l'aéroport.



Il est temps d'aller s'enregistrer. Là, il va falloir pousser le chariot toute seule (heureusement qu'il y a des chariots...). Ayant lu, relu et entendu que la vie était chère en Guyane, j'emmène un maximum de choses : médicaments, produits d'hygiène, de quoi cuisiner,etc. Je rogne un peu sur les fringues (quoi que, pas tant que ça finalement). Pas grave, je ne vais pas à un défilé de mode. Au pire, Yves vient au mois de mars. En rajoutant le matos entomo, on arrive à une valise de 20 kg et un sac de 18 kg, plus le sac photo et l'ordi, me voici chargée comme un mulet !






Puis je passe un dernier coup de fil à maman, on prend un ti café, et vient l'heure d'aller passer la douane. Un gros poutou à papa et Yves m'accompagne un peu plus loin. Ca fait bizarre, les rôles sont inversés. Une petite larme, un gros câlin, plein de <3 <3 <3...


... puis douane, embarquement (avec un peu de retard), on s'assied, les consignes de sécurité sont données, on décolle.








Dans l'avion, le repas était vraiment pas mal. Pour ma part, j'ai pris un planteur à l'apéro et une bière pendant le repas. Le plat était bon, le pain et la tartelettes très bons. En prime, j'ai un bandeau et de superbes sur-chaussettes jaune poussin. On va se servir en boissons (softs) quand on veut, la sélection de films est assez chouette. Seul bémol : les sièges sont vraiment minuscules, pas moyen de dormir assise là-dedans (et je n'étais pas la seule dans ce cas).

Au bout d'un peu moins de 9 heures, la Guyane apparaît. De la forêt, de la forêt et encore de la forêt ; ici et là une rivière ou une piste, quelques maisons. Ma voisine trouve que la vision qu'on a de l'avion fait penser à un brocoli. Ce n'est pas faux. Puis c'est l'arrivée à l'aéroport de Cayenne, avec 45 minutes de retard. Encore 30 minutes pour récupérer les bagages, puis je retrouve mes chauffeurs : Nicolas, mon maître de stage, et une de ses anciennes coloc' venue récupérer une amie qui avait pris le même vol que moi. Discussions habituelles pendant le trajet (d'où on vient, formation, le boulot,...), arrivée à la résidence universitaire.

Là, je fais la connaissance de mes 2 colocataires pour les mois à venir (il y en a un troisième, que j'ai croisé vite-fait). Elles sont très chouettes. On a discuté pendant un temps, puis il a bien fallu ranger les affaires. Alors j'ai investi ma chambre. Sympa, environ 10 m², meublée avec le strict nécessaire (mais quand même pas mal de rangements), l'appartement est bien ventilé et propre. Il y a bien quelques petits défauts (problème de robinetterie et manque de chaises), mais c'est le lot des résidences universitaires. Dans l'ensemble, y a pas trop à se plaindre.

Puis, la fatigue venant, il fut temps de se coucher. Après une bonne douche, je me suis laissée bercée par les chants des grenouilles.

Préambule

8 février 2013, ça y est, les dés sont jetés. Plus moyen de reculer (ou la chute risque de faire très mal...). Me voilà dans l'avion pour Cayenne, le début d'un voyage de 4 mois en Guyane française, cet océan de verdure. Au delà de l'inconnu, de la chaleur et de l'humidité, il y a cette nature et la biodiversité qu'elle abrite. Des grands vertébrés emblématiques aux insectes les plus étranges, j'espère ne pas perdre une miette de cette richesse à portée de sens, et pouvoir faire partager ma passion pour ce monde qui nous entoure et que l'homme malmène tant. D'un naturel curieux et gourmand, je ne manquerai pas également de faire partager les autres richesses de cette région méconnue, telles que la cuisine et l'artisanat local. En bref, voici juste le récit d'une Guyane vue à travers les yeux d'une Koalinette curieuse et passionnée, prête à vivre cette nouvelle expérience en la croquant à pleines dents, se délectant de ces superbes moments dont Mère Nature a le secret.